Oubliez le "Quiet Quitting" ! La dernière tendance, c'est le "Quiet Constraint" !
Dernière mise à jour : 2 janv.
2022 a été l'année des tendances « silencieuses » des salariés. Vous avez sûrement entendu parler du "Quiet Quitting" ! L'idée est que les salariés sont désengagés au travail, mais au lieu de démissionner, ils font le strict minimum au travail et établissent des limites claires entre vie professionnelle et vie privée.

Mais maintenant, une deuxième tendance "silencieuse" est entrée dans la mêlée-la "Quiet Constraint".
La "Quiet Constraint" est une tendance en milieu de travail où de nombreux collaborateurs détiennent et conservent des connaissances précieuses au travail, plutôt que de les partager avec leurs collègues.
La "Quiet Constraint" d'un salarié peut avoir un impact sur toute l'équipe. Si une équipe travaille sur un projet et qu'un salarié sabote le flux de communication, cela pourrait avoir un impact sur la productivité, le temps et l'argent.
Une étude menée par Kahoot!, une entreprise mondiale de plateforme d'apprentissage, a révélé quelques statistiques intéressantes sur le phénomène de la "Quiet Constraint":
Plus de la moitié de tous les salariés (58 %) retiennent des informations potentiellement utiles sur le lieu de travail.
Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de retenir des informations liées au travail (63 % contre 57 %) et sont plus susceptibles de le faire plus souvent (27 % contre 16 %).
Les collaborateurs de la génération Z (définis par Pew Research comme les personnes nées entre 1997 et 2012) sont les plus susceptibles d'être coupables de "Quiet Constraint" (77%).
Selon un article sur HR.com, lorsqu'on leur a demandé pourquoi ils n'avaient pas partagé leurs connaissances avec leurs collègues, les salariés ont signalé des problèmes similaires.
Tout d'abord, les salariés ont cité le besoin d'habilitation, 26 % déclarant qu'on ne leur avait jamais demandé de partager, et 23 % affirmant que leur employeur ne leur fournissait pas de canal ou de moyens pour le faire.
Les obstacles à la culture du lieu de travail étaient également un point de friction majeur, 26 % déclarant avoir le sentiment que leur talent et leur expression personnelle sont étouffés au travail, et 22 % affirmant qu'ils ne se sentent pas valorisés au travail et que leur employeur sous-estime leurs connaissances et leurs capacités.
Enfin, une proportion plus faible mais néanmoins significative de salariés déclare retenir délibérément des connaissances. Seize pour cent disent qu'ils le font parce qu'ils ne veulent pas que leurs collègues acquièrent un avantage concurrentiel, et 13 % disent qu'ils ne veulent pas aider les autres de manière proactive à moins d'avoir une incitation. Cela rappelle à nouveau la nécessité de favoriser une culture de travail connectée où les gens reconnaissent l'apprentissage collaboratif comme un gagnant-gagnant.
La seule solution à ce nouveau phénomène est l'engagement des salariés. Ne soyez plus spectateur de tout ce qui se passe dans votre entreprise!
Vous souhaitez en savoir plus?